Déclaration de solidarité des partis communistes, ouvriers et progressistes pour la libération et la réunification de Chypre, à l’occasion duquarantième anniversaire du coup d’Etat ainsi que de l’invasion et de l’occupation turques
– Rappelant qu’il y a quarante ans, en juillet 1974, la junte militaire d’Athènes et l’EOKA B’ fasciste ont fomenté un coup d’Etat contre le président élu de la République de Chypre, l‘Archevêque Makarios III,
– Rappelant que la Turquie a profité du coup d’Etat pour réaliser ses ambitions expansionnistes à Chypre en envahissant illégalement l’île et que, jusqu’à ce jour, la Turquie viole de manière flagrante le droit international par l’occupation continue de 37% du territoire de la République de Chypre, la violation des Droits de l’Homme et des libertés du peuple chypriote, la tentative continue de modifier le caractère démographique de l’île à travers la politique de colonisation massive,
– Rappelant que le double crime du coup d’Etat et de l’invasion a été conçu et élaboré par les États-Unis et l’OTAN visant à la séparation et la « double enosis » de Chypre avec la Grèce et la Turquie, qui étaient tous deux membres de l’OTAN,
– Notant que, 40 ans après, Chypre continue de vivre les conséquences tragiques de l’invasion et de l’occupation turque,
– Réitérant que le problème chypriote est essentiellement un problème international d’invasion et d’occupation illégale, en violation des principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations Unies,
– Notant que le problème chypriote présente également un aspect interne, le rétablissement des relations entre les deux communautés de Chypre, chypriote grecque et chypriote turque.
Les partis communistes, ouvriers et progressistes, signataires de la déclaration,
1. Dénoncent la politique intransigeante de la Turquie et des dirigeants chypriotes turcs, une politique qui perpétue le problème chypriote et consolide les faits accomplis de la partition,
2. Déclarent que la tolérance de la communauté internationale envers l’illégalité qui perdure depuis 40 années à Chypre est inacceptable et doit cesser immédiatement,
3. Exigent le règlement du problème chypriote le plus tôt possible, sur la base du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le règlement doit rétablir les droits de l’homme et les libertés dans le cadre d’une fédération bicommunautaire et bizonale avec égalité politique, comme défini dans les résolutions pertinentes de l’ONU,
4. Demandent la paix durable qui permettra, dans la pratique, la réunification, l’indépendance et la liberté de l’ensemble du peuple chypriote,
5. Appellent à la détermination immédiate du sort des personnes portées disparues de la tragédie de Chypre,
6. Expriment leur entière solidarité et leur soutien envers la lutte légitime du peuple chypriote.
- Communist Party of Austria
- Communist Party of Bangladesh
- Communist Party Wallonia-Brussels
- Workers’ Party of Belgium (PTB)
- Communist Party of Britain
- New Communist Party of Britain
- Progressive Party of the Working People – AKEL
- Communist Party in Denmark
- Unified Communist Party of Georgia (UCPG)
- German Communist Party (DKP)
- The Left (Die Linke)
- Communist Party of Greece (KKE)
- SYRIZA
- Communist Party of Finland
- French Communist Party (PCF)
- Hungarian Workers’ Party
- Communist Party f India (CPI)
- Tudeh Party of Iran
- Iraqi Communist Party
- Workers Party of Ireland
- Party of the Italian Communists
- Party of the Communist Refoundation
- Lebanese Communist Party
- Communist Party of Luxembourg (KPL)
- The Left (Déi Lénk) Luxembourg
- Communist Party of Mexico
- Palestinian People’s Party (PPP)
- Philippine Communist Party
- Portuguese Communist Party (PCP)
- Communist Party of the Russian Federation (CPRF)
- Russian Communist Workers Party
- Communists of Serbia
- South African Communist Party (SACP)
- Syrian Communist Party
- Syrian Communist Party (Unified)
- Communist Party of USA
- Communist Party of Venezuela