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Déclaration du Comité Central d’AKEL (FR)

 

 

15 Mars 2013, Nicosie

 

Lors de sa session de ce jour, le Plenum du Comité Central d’AKEL a  eu pour objet de discussion les derniers développements de l’économie et plus particulièrement ceux concernant la signature de l’accord d’emprunt avec la Troïka.  Le Secrétaire Général du C.C. d’AKEL, Andros Kyprianou, a traité ce sujet à la récente rencontre des dirigeants des partis politiques qui a eu lieu au Palais Présidentiel.

En notre nom d’AKEL, nous sommes pleinement conscients  que l’économie de Chypre et  notre pays en général sont dans une situation difficile et traversent une période critique.

Avec beaucoup de soucis, mais aussi avec un sentiment d’indignation, nous constatons que ces deux dernières semaines la Troïka et certains Etats membres de l’UE présentent de manière répétée de nouvelles exigences inacceptables, au contenu néolibéral, qui sont à l’opposé d’une avancée vers le principe de solidarité proclamé. Au contraire des promesses faites, il s’agit de mesures qui, si elles sont imposées, non seulement ne résoudront aucun  des problèmes de l’économie chypriote, mais conduiront à une impasse économique et à un cercle vicieux de récessions avec des conséquences tragiques pour le monde du travail, les secteurs fragiles de la population et l’économie en général.

En notre nom d’AKEL, nous répétons notre stricte opposition aux privatisations de toute nature, des organismes d’utilité publique, notamment quand ceux-ci sont économiquement solides et rentables. Les organismes d’utilité publique sont la propriété du peuple, ils exécutent un travail social et certains d’entre eux ont des liens directs avec les problèmes de sécurité et de souveraineté.

En outre, nous exprimons aussi notre  ferme opposition  aux mesures qui auraient pour effet de détruire les acquis et les réalisations du peuple de Chypre en matière d’éducation, de santé et de bien-être social. Nous sommes également totalement opposés à la confiscation de fonds de pension qui appartiennent aux travailleurs.

Notre parti, pleinement conscient de la situation et des besoins de l’économie de Chypre, a déclaré dès le commencement qu’il soutiendra les efforts  faits pour régler les problèmes. Malheureusement, M. ANASTASIADES a choisi l’emprunt et non l’effort collectif pour s’attaquer aux défis difficiles auquel notre pays fait face, en évitant de consulter et d’impliquer toutes les forces politiques et en rejetant la main secourable que nous lui avons tendue.

Par conséquent, M. ANASTASIADES a choisi, en toute conscience, d’assumer seul l’entière responsabilité d’une quelconque conclusion des négociations avec la Troïka et nos partenaires européens. Cependant, même maintenant nous déclarons que nous sommes prêts à soutenir le Président et son gouvernement si M. ANASTASIADES voulait être fidèle à ses promesses préélectorales.

Toutefois, nous avertissons solennellement qu’AKEL ne donnera pas son accord à des mesures qui condamneront tout le peuple chypriote, et en particulier les travailleurs, les chômeurs, la jeune génération et les retraités,  à la pauvreté et la misère. AKEL ne sera pas d’accord pour que Chypre prenne le chemin désastreux dans lequel d’autres peuples d’Europe du Sud ont été engloutis.

En notre nom d’AKEL, nous promettons une fois de plus que nous resterons des défenseurs fidèles et militants des droits de nos travailleurs et de notre peuple.

Le Plénum du C.C. d’AKEL, le 15 Mars 2013, à  Nicosie, Chypre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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