Nous avons besoin d’un pacte de promotion de la croissance et de l’emploi, totalement différent de la logique du mémorandum
Nicosie, le 12 Novembre 2015
Déclaration de NEOKLIS SYLIKIOTIS, membre du Bureau politique d’AKEL et Vice-Président du groupe GUE/NGL
« Cette année encore, nous sommes ici pour avoir une discussion sur la croissance annuelle; pour discuter de la manière dont les budgets des Etats-Membres de la zone Euro devront évoluer pour servir le prétendu marché libre, c’est-à-dire en réalité pour servir l’hégémonie du marché, ce qui aura pour résultat d’exacerber les inégalité sociales et d’emploi ».
C’est cela que NEOKLIS SYLIKIOTIS, membre du Parlement Européen et Vice-Président du groupe GUE/NGL a déclaré dans son intervention d’hier dans le débat sur la croissance en 2016, en présence le membre de la Commission Européenne VALDIS DOMBROVSKIS.
NEOKLIS SYLIKIOTIS a poursuivi en insistant sur le fait que : « Dans certains Etats Membres on proclame que le chômage a baissé. Toutefois, dans le même temps, le travail précaire est devenu la règle et non l’exception. La pauvreté augmente en Europe et la distribution des richesses se concentre de plus en plus dans les mains des riches ».
NEOKLIS SYLIKIOTIS, a terminé son intervention en se référant à la position du groupe GUE/NGL concernant le Semestre Européen. « Au nom de GUE/NGL, nous insistons sur la nécessité d’abolir le Semestre Européen. Les Etats Membres doivent recouvrer leur droit de mettre en place leur propre politique fiscale, laquelle doit présenter des qualités éminemment sociales. Le Pacte de stabilité doit également être aboli. Nous avons besoin d’un véritable pacte de promotion de la croissance et de l’emploi, basé sur des critères sociaux qui seront bénéfiques pour les peuples de l’Europe, un pacte très différent de la logique des Mémorandums et de la dérégulation perfide des relations de travail. Enfin, nous insistons sur la nécessité de créer des investissements publics dans le but de générer des emplois durables et de qualité et de renforcer l’Etat de providence », a conclu NEOKLIS SYLIKIOTIS, membre élu d’AKEL du Parlement Européen.